TEST LEXUS IS 300h “trois voitures différentes en une seule”

mardi, 17 mars 2015 12:54
TEST LEXUS IS 300h “trois voitures différentes en une seule”

Joris Toye est General Manager de l’hôtel Van Der Valk à Diegem, à deux pas de Brussels Airport. Nous lui avons demandé de délaisser sa BMW Série 5 le temps d’un week-end pour tester la Lexus IS 300h. Une invitation qu’il a volontiers acceptée. Il s’agissait aussi de sa première prise de contact avec la conduite hybride. Après avoir rendu les clefs de la voiture d’essai, nous lui avons demandé quelles étaient ses impressions…

JORIS, POUVEZ-VOUS TOUT D’ABORD NOUS EN DIRE DAVANTAGE SUR VOS ACTIVITÉS?
«Je suis General Manager de l’hôtel Van Der Valk Brussels Airport à Diegem, un hôtel quatre étoiles situé à deux pas de l’aéroport et qui compte 224 chambres et une douzaine de salles de réunion. Cela fait déjà pratiquement six ans que nous exploitons cet hôtel, avec une septantaine de personnes qui oeuvrent au sein d’une jeune entreprise familiale. Je dirige toute cette équipe, depuis le personnel de service et de cuisine jusqu’à l’équipe marketing et administrative. Bref, un large rayon d’action.»

A BORD DE QUELLE VOITURE ROULEZ-VOUS ACTUELLEMENT? ET COMBIEN DE KILOMÈTRES PARCOURREZ-VOUS PAR AN?
«Je réside à Anvers, de telle sorte que j’effectue tout de même environ 40.000 kilomètres par an. Actuellement, je roule dans une classique allemande, une BMW Série 5 en version Touring. Cette voiture présente naturellement une certaine allure, est esthétique et dispose aussi d’une motorisation intéressante. Il s’agissait donc partiellement d’un choix intuitif, mais l’aspect place était lui aussi très important. Il s’agit en effet d’une voiture spacieuse avec laquelle je peux facilement emmener mes trois enfants.»

AVIEZ-VOUS DÉJÀ ROULÉ EN LEXUS AUPARAVANT?
«Non. Je n’étais même jamais monté à bord d’une Lexus; je ne savais donc pas vraiment à quoi m’attendre. La seule chose que je savais de Lexus, c’est que c’était la marque de luxe de Toyota. J’étais donc relativement exempt de préjugés pour effectuer cet essai.»

ET COMMENT AVEZ-VOUS VÉCU CETTE PREMIÈRE EXPÉRIENCE DE CONDUITE?
«J’ai été très surpris. La voiture est basée sur le mode éco, ce qui n’est pas le cas de ma propre voiture. Je ne l’avais pas directement remarqué. La conduite en mode éco était souple et très agréable. Surtout en ville, il n’y avait pratiquement plus de bruit. Il était alors temps de découvrir les autres modes, à savoir le mode Sport et le mode Sport+. J’ai alors subitement commencé à rouler dans une voiture très différente. Cette différence était vraiment frappante. Sur ma voiture actuelle, ces différences sont beaucoup moins marquées. Lexus a donc très bien scindé le véritable mode éco d’une part et les modes Sport et Sport+ d’autre part. D’un instant à l’autre, c’est comme si vous passiez à une véritable voiture de sport. Vous pouvez donc vraiment choisir suivant la nécessité et l’envie du moment.»

PARLONS UN PEU DE L’INTÉRIEUR ET DE SON CONFORT…
«Mesurant 1,90 m, je suis donc assez grand. Mais cela n’a posé aucun problème. J’avais suffisamment d’espace pour mes jambes, sans devoir reculer totalement mon siège. Ce qui est parfois le cas sur d’autres voitures. Mon fils était également assis à l’arrière et cela ne l’a nullement gêné. Au début, j’ai bien dû m’habituer à la commande de l’ordinateur de bord, un peu comme avec une souris. Mais après 30 minutes et une fois que vous avez tout saisi, celui-ci fonctionne à merveille. J’ai trouvé le tableau de bord avec le compte-tours et le compteur de vitesse très moderne. Et le réglage de la température à l’aide d’un pavé tactile était également très chouette. Un petit bémol toutefois pour le GPS, dont j’ai trouvé les cartes assez dépassées. Mais en soi, cela n’était pas de nature à me refroidir complètement.»

ET TROUVEZ-VOUS L’EXTÉRIEUR ESTHÉTIQUE?
«Je dois avouer que je ne suis pas vraiment fan de la couleur bleue en général. Mais lorsque j’ai ramené la voiture, j’ai également pu voir le même modèle en noir, et cela lui confère une toute autre allure. Le carénage est peut-être un peu trop poussé, mais, d’un autre côté, cela lui confère aussi de la sportivité. En tout cas, les lignes de la voiture ressortent encore mieux en noir.»

QUELLE EXPÉRIENCE RETENEZ VOUS FINALEMENT DE LA MOTORISATION HYBRIDE?
«Je n’avais jamais roulé en mode électrique ou hybride. C’était donc vraiment nouveau pour moi, de telle sorte que je n’avais aussi pas vraiment de point de référence. Mais c’était particulièrement agréable. Je n’ai pratiquement pas vu bouger l’aiguille du réservoir de tout le week-end. Et en ville, la conduite peut aussi être qualifiée de fantastique. Lorsque vous voyez le compte-tours à zéro alors que vous roulez tout de même entre 30 et 40 km/h, cela procure vraiment une sensation douce et agréable. Et une fois sur l’autoroute, la voiture repasse automatiquement sur le moteur essence. La conduite hybride fut dès lors véritablement une expérience agréable.»

JORIS, QUELLE EST VOTRE CONCLUSION FINALE, SANS RETENUE …
«Je pense que cette voiture est peut-être un rien trop petite pour moi et mes trois enfants. Elle ne constitue donc pas directement une option pour un usage personnel. Mais je trouve qu’il s’agit absolument d’une voiture surprenante qui, pour moi, est encore – injustement – trop peu connue sur le marché, mais présente tout de même un beau potentiel. Je pense ici surtout à la différence entre les différents modes. Ceux-ci vous procurent réellement la sensation de rouler avec des voitures différentes, et c’est très remarquable. J’ai donc été très enthousiasmé et n’ai dès lors pas grand-chose de négatif à dire. Il s’agissait de ma première expérience de conduite hybride, et cela ouvre tout de même des perspectives pour l’avenir.»

Dernière modification le mardi, 17 mars 2015 13:18