La Mazda MX-30 R-EV est une voiture électrique dotée d'un petit moteur rotatif qui entraîne un générateur pour charger les batteries pendant la conduite. La Mazda MX-30 EV a été lancée en 2020. Il s'agissait de la première voiture électrique à batterie produite en série. La nouvelle MX-30 R-EV est une voiture hybride rechargeable dotée d'une autonomie de 85 km, idéale pour la conduite quotidienne. L'électrification est un pilier essentiel de la stratégie multi-résolution de Mazda. D'ici 2030, tous les véhicules Mazda seront électrifiés.

Portes arrière Freestyle
Du 7 au 9 novembre, nous avons participé au test drive en Islande. "Nous avons parcouru quelque 550 km sur des routes asphaltées et des chemins de gravier. Dans des conditions idéales, les voitures peuvent parcourir 680 km sans faire le plein, mais le peu de stations-service le long de la route et les conditions climatiques hivernales dans cette région magnifique mais plutôt déserte nous ont incités à faire le plein plus tôt. Nous avons trouvé la voiture en elle-même très unique et assez excentrique en raison des portes arrière de style libre. On a l'impression de voyager dans une voiture haut de gamme. La finition intérieure haut de gamme et le fonctionnement impeccable des systèmes multimédias procurent un sentiment de bien-être dans la voiture. Autre point très important : les sièges sont très confortables.

eFuel est neutre en CO-2
À Grindavík, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale Reykjavik et à proximité des sources thermales touristiques du Blue Lagoon, la compagnie a visité une usine eFuel. En 2021, Mazda est devenu le premier constructeur automobile à rejoindre l'Alliance eFuel. L'Alliance eFuel réunit des organisations qui souhaitent produire et utiliser des carburants et de l'hydrogène neutres en carbone. L'objectif est de réduire les émissions dans le secteur des transports. Les eFuels sont des carburants synthétiques neutres sur le plan climatique, produits à partir de sources d'énergie renouvelables. Il suffit de produire de l'électricité à partir du soleil, du vent, de l'eau, de la chaleur géothermique ou du dioxyde de carbone, par exemple dans l'air. Pour Mazda, cet aspect est très important. Ils partent du principe que tout le monde ne roulera pas à l'électricité de sitôt. Les eFuels sont une alternative écologique à l'essence ou au diesel. L'entreprise de Grindavík utilise l'énergie géothermique et extrait le CO2 de l'air. Il s'agit d'un carburant entièrement synthétique qui peut être utilisé pour les camions, les bus, les avions, les bateaux, l'industrie..... Nous avons trouvé la visite très fascinante et agréable. Elle a été passionnante parce que quelque 1 400 tremblements de terre ont été enregistrés dans la région au cours des deux dernières semaines. Les secousses n'étaient encore que légèrement perceptibles, mais nous avons tout de même entendu de nombreux craquements. La situation sur place est surveillée en permanence et nous avons reçu un briefing complet sur les règles de sécurité avant d'entrer dans l'usine. Quelques jours plus tard, on apprend que la population de Grindavík a dû être évacuée et que le sol s'est déjà soulevé de plusieurs dizaines de centimètres. Il faudra maintenant attendre avec impatience pour savoir si le volcan Fagradalsfjall entrera en éruption.

Une géographie remarquable
L'Islande offre une géographie remarquable. On y trouve des montagnes basses et moyennes, des glaciers et des geysers. Les sources hydro- et géothermiques fournissent beaucoup d'énergie renouvelable. Nous avons apprécié le paysage. "Nous avons fait le voyage vers le nord avec cinq voitures. Avant de partir, il y a eu un briefing sur la sécurité. Il y avait des talkies-walkies et des traceurs dans les voitures pour demander de l'aide en cas de besoin, de la nourriture et des boissons étaient prévues au cas où le temps se détériorerait et que nous serions lents à avancer. Ces précautions sont vraiment nécessaires et rien n'a été laissé au hasard par l'organisation de Mazda. Nous avons eu la chance que le temps soit très beau et qu'il y ait beaucoup de soleil. Mais en Islande, le temps peut changer instantanément, passant du soleil à la neige et à la pluie. "

Le cercle d'or
Ce fut un voyage très spécial vers le nord. L'Islande est trois fois plus grande que la Belgique. On peut faire le tour complet de l'île en voiture, voir des glaciers flottants ou apercevoir des baleines. Le "cercle d'or" est la route la plus touristique et s'étend sur environ 300 km. C'est l'excursion d'une journée idéale. Il passe par Geysir et ses geysers, Gullfoss et ses chutes d'eau géantes et le parc national de Thinvellir. La vitesse maximale est de 90 km par heure. Il n'y a pas d'autoroutes ni de voies ferrées. Dans les régions les plus reculées, il y a des routes de gravier".

Un paysage varié
Le paysage change constamment. C'est une région volcanique avec des chutes d'eau, des gorges, des cratères et des terres à perte de vue. Parfois, on traverse des montagnes basses, parfois on a l'impression d'un vaste plateau montagneux. C'était vraiment magnifique. Il n'y a pratiquement pas d'arbres ; ils ont été déracinés par les Vikings il y a environ mille ans pour construire des bateaux. Des sapins ont toutefois été plantés, mais à part des herbes et des mousses, la végétation est très dépouillée. On dit qu'il y a beaucoup d'oiseaux, mais nous en avons vu peu en novembre, à l'exception de quelques corbeaux et oies. Les macareux sont surtout présents en été. Il y avait des chevaux, des vaches et des moutons. Le long des routes de gravier, les moutons se promènent en toute liberté, si bien que l'on peut être surpris par un animal qui bloque la route. C'était vraiment agréable.

La désolation
Plus nous roulions vers le nord, jusqu'à Húsavík, moins nous voyions de monde. Il y avait très peu de circulation, on est pratiquement seul sur la route, ce qui est très agréable. Nous sommes passés devant deux stations-service en mauvais état, mais les pompes fonctionnaient encore. Dans un magasin de Melar Bru, nous avons pu nous procurer des aliments préemballés. Il n'y avait pas de repas chauds, car peu de gens passent par là.
De temps en temps, nous apercevons une petite église avec quelques maisons autour. Dans une ferme, des balles de foin étaient empilées pour nourrir les animaux en hiver. Il y a donc bien des gens qui vivent là. On s'est parfois demandé comment les gens arrivaient à vivre là, si isolés, où leurs enfants allaient à l'école et si le facteur passait.
C'est l'idéal pour se vider la tête. Le silence total était frappant, on n'entend vraiment rien dans beaucoup d'endroits. Nous ne sommes plus habitués à cela. On ne peut pas non plus boire quelque chose sur une terrasse ou quoi que ce soit. Dans beaucoup d'endroits, il y a de petits aéroports, peut-être pour emmener les habitants vers la capitale Reykjavik, où vit la majorité de la population, en cas d'urgence.

Les aurores boréales
Plus au nord, nous nous sommes retrouvés à des altitudes plus élevées, dans la neige et ce, entre Húsavík et Bakki. Des paquets de neige très épais peuvent tomber, les chasse-neige maintiennent les routes praticables. Nous avons heureusement bénéficié de la lumière du soleil. La nuit, conduire sur les routes de gravier sombres sans éclairage ne serait pas une partie de plaisir.

Nous sommes également partis à la recherche des fameuses aurores boréales. La première nuit, nous n'avons pas pu les voir à l'œil nu. Dans notre groupe, il y avait des influenceurs très bien équipés. Avec des iphones récents, ils ont pu capturer les aurores boréales. Le lendemain soir, nous sommes allés sur le toit-terrasse de l'hôtel. Là, nous avons pu les voir à l'œil nu et ce fut une expérience très particulière.

Poissons et rennes
Les participants ont séjourné à l'hôtel Reykjavik Edition, situé près du port et à quelques minutes de marche du centre-ville. Hautement recommandé ! Nous avons pu visiter Reykjavik. La belle rue commerçante qui mène à l'église Hallgrim et les nombreux restaurants sont remarquables. Il y en a pour tous les goûts : des étals où l'on peut manger un sandwich ou un hot-dog aux restaurants très sympas et super accueillants. On a notamment mangé du renne et de la truite saumonée. Le hachis de renne était servi froid et n'avait pas l'air très appétissant, mais il l'était. Il était super délicieusement préparé. Nous avons mangé au restaurant Tides. Le poisson est également au menu à chaque fois, car la pêche est très importante pour l'Islande. Il y a aussi beaucoup de petites boutiques où l'on peut acheter des pulls chauds, des bonnets et des bibelots. Nous avons acheté un pot de sel de mer et un pot de sel de lave noir pour 26 euros. Un verre de vin blanc coûte plus de 10 euros. Ce n'est pas donné en Islande. Nous avons parcouru beaucoup de kilomètres, mais il y a tellement plus à voir sur l'île. Nous ne pouvons que le recommander et nous aimerions y retourner pour une plus longue période.

Texte : Hilde Pauwels
Photos : Dave Smith - Mazda et Marijn Bogaert